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Petite enfance : l’accueil individuel, une réponse clé face aux défis démographiques et budgétaires

À l’occasion de la semaine nationale de la Petite enfance du 15 au 22 mars 2025, la Fepem réaffirme son engagement en faveur de l’accueil individuel du jeune enfant : un mode de garde plébiscité aujourd’hui par 1,1 million de parents employeurs. Son renforcement est un levier essentiel des politiques publiques d’avenir, pour faire face aux défis démographiques et budgétaires.

Un besoin toujours présent de faire garder ses enfants : l’accueil individuel du jeune enfant au cœur des solutions pour les politiques publiques d’avenir

Le bilan démographique national de l’Insee pour 2025 confirme une tendance persistante : la natalité est en baisse constante. Ainsi en 2024, seulement 663 000 naissances ont été enregistrées en France, soit une baisse de 21,5 % par rapport à 2010. Il s’agit du niveau le plus bas depuis la seconde guerre mondiale.

Dans ce contexte, la Cour des comptes, dans son rapport du 12 décembre 2024, rappelle l’importance du libre choix du mode de garde pour les parents et souligne le coût croissant de l’accueil collectif pour les finances publiques.

Alors même que l’accueil individuel chez un assistant maternel reste la solution la plus économique, une part grandissante des dépenses publiques reste orientée vers l’accueil collectif, plus onéreux pour la collectivité.

Dans son rapport, la Cour recommande une réorientation budgétaire pour atteindre un objectif de 200 000 nouvelles places d’accueil d’ici 2030, tout en assurant la viabilité financière du système. Dans cette perspective, le développement de l’accueil individuel limiterait à terme le risque d’une suroffre de structures collectives d’accueil, ainsi que d’une dérive des coûts pour les finances publiques, face à la poursuite inexorable de la baisse de la natalité.

Face à ce double défi budgétaire et démographique, les maires et décideurs publics locaux seront en première ligne pour accompagner les familles sur leurs territoires : car depuis le 1er janvier 2025, les communes sont officiellement devenues les autorités organisatrices de l’accueil du jeune enfant, avec des compétences obligatoires définies dans la loi pour le plein emploi du 18 décembre 2023.

Alors que les décrets de cette loi sont toujours attendus et que les mécanismes de compensation financière de l’État ne sont pas encore connus, la Fepem reste vigilante et mobilisée, pour préserver l’accessibilité des parents particuliers employeurs au mode de garde de leur choix.

La Fepem s’engage pour renforcer l’attractivité des métiers de la Petite enfance

Le secteur de la Petite enfance fait face à une pénurie de professionnels. D’ici 2030, près d’un assistant maternel sur deux partira à la retraite, entrainant ainsi la perte de plus de 300 000 places d’accueil. Un renouvellement insuffisant du personnel accentuerait d’autant la pression sur l’ensemble du secteur.

Face à ces défis, la Fepem et les organisations syndicales ont mis en œuvre plusieurs mesures pour renforcer l’attractivité des métiers de l’accueil individuel :

Par ailleurs, la Fepem joue un rôle actif au sein du Comité de filière Petite enfance, contribuant à des groupes de travail sur la validation des acquis de l’expérience (VAE) et l’intégration de la garde d’enfants à domicile, au cœur du service public de la Petite enfance.

Les maisons d’assistants maternels (MAM) : une solution innovante et en plein essor

Depuis leur création en 2010, les MAM connaissent un succès croissant, avec près de 4 800 structures créées en France. Elles permettent aux professionnels de travailler en collectif, favorisant les échanges de bonnes pratiques, rompant l’isolement des professionnels, et offrant une plus grande flexibilité pour les familles, notamment pour l’accueil en horaires atypiques.

Les MAM assurent également une continuité d’accueil grâce à la délégation entre professionnels et préparent en douceur les enfants à la vie en collectivité.

Dans un contexte budgétaire contraint pour les pouvoirs publics locaux, les MAM peuvent représenter également une alternative économique aux crèches. Les collectivités peuvent soutenir leur développement en mettant des locaux à disposition et en s’appuyant sur des incubateurs de MAM, comme celui du Grand Chalon, récompensé par le prix Territoria 2024.

En accompagnant les porteurs de projets sur les aspects financiers, administratifs et organisationnels, ces incubateurs jouent un rôle clé pour assurer la pérennité et la qualité de l’accueil individuel des jeunes enfants dans tous les territoires.

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